bulle0tistique

Si...Alors...

Vendredi 8 octobre 2010 à 19:25

 ça a recommencé.
La chute, inlassablement
Alors ça a recommencé...
L'alcool à outrance, la chair qui s'explose en tombant sur le bitume, le sang à la place des larmes, les larmes pour nettoyer tout ça, l'épaule d'une amie. Cette Amie sans qui je ne me vois plus vivre.
Un peu plus de bordel, toujours plus.
L'inquiétude pour des proches.
Le manque de nourriture accumulé.
Le manque de sommeil.
Le manque d'amour
Le manque d'envie.
La trouille putain, la trouille de tout devoir recommencer encore une fois.

Alors dans ces cas là, j'préfère fermer la porte, tout doucement, m'enfermer à l'intérieur, et chialer dans le noir.
Le temps que ça passe.
Je sais pas combien de temps chui restée là, assise , à chialer avec ma main toute abîmée.
Et au moment où j'me suis dis, fini les conneries, je me relève, c'est mon corps qui a dit stop.
Un gros stop en pleine gueule.
La vue qui se brouille, au point de ne plus rien voir, tout qui se met à trembler, le sol qui se dérobe , le coeur qui se met à battre vite, si vite, trop vite, j'ai beau lui ordonner de freiner, il accélère encore le con, l'envie de vomir, le mal de ventre, la respiration saccadée, les tremblements, les spasmes,

"bulle, assieds toi avant de tomber"
alors c'est ce que j'ai fait, j'ai écouté ma conscience et je me suis assise, j'ai bien fait car 2 minutes après je n'étais plus là.

J'ai d'abord vu le visage de l'amie en question, puis de tout ceux qui m'entoure, puis de tout ceux que j'ai croisé.

J'me suis sentie flotter, avec des images qui défilaient dans ma tête. Me répétant que j'allais crever là comme une conne à côté de mes toilettes. Illustration parfaite de ma vie sans intérêt.

Tu m'diras ça aurait été pratique, il aurait suffit de jeter mes restes au fond du trou et de tirer la chasse.

Adieu Bulle. Adieu

Mais nan tu parle t'as toujours ce réflexe à la con, ce réflexe pourri d'humain pleurnichard qui te fait te mettre à chialer parce que crever bah ouais putain ça fout la trouille

J'ai rouvert les yeux, chui restée là encore au moins 10 minutes à pas pouvoir bouger, comme paralysée, à m'entendre murmurer « qu'est-ce qui m'arrive putain, qu'est-ce qui m'arrive, aidez moi »

quand j'ai réussi à tenir à peu près debout, j'ai débarqué chez mes proprio, comme on s'accroche à une bouée de sauvetage, elle n'a absolument pas compris mon charabia, elle m'a vu là tremblante et morte de trouille, comme un gamine qui se serait perdue .

Comme ces pauvres gosses qu'on fout dans des bateau et qu'on envoi seule a parfois 4 ou 5 ans dans un pays inconnu.

Elle a été cherché son mari; Mossieur est médecin.

Il m'a dit que j'avais l'air épuisée autant nerveusement que physiquement et que si j'continuais comme ça j'allais finir très mal.

Je suis repartie, la ptite ordonnance dans ma main toujours écorchée, honteuse comme jamais de m'être mise à nue devant mes propres propriétaires. Je n'avais rien dit pourtant mais je me suis quand même détestée; me traitant intérieurement des mots les plus rabaissants qui existent.

Puis, Ma Mère est venue à mon secours, ne comprenant rien de l'état de sa fille qui de toute façon était muette et ne se voyait pas comment expliquer ce qui n'allait pas.

Je voulais pas faire du mal à une mère déjà inquiète qui pense juste que je fume trop et mange peu parce que mes cours me stress au plus haut point.

Je voulais pas briser le coeur d'une maman en or qui est envahit de tout les fantômes de cadavres qu'elle a du enterrer dans sa vie et qui ne la laisse jamais en paix.

C'est dur pour elle d'avancer avec un passé si lourd.

Quand j'vois le mien qui est si petit et qui me pèse déjà tellement, je me dis que j'ai vraiment pas fini d'en chier...
De toute façon, j'ai peur des fantômes alors je les laisserai pas m'envahir.

Dimanche 26 septembre 2010 à 9:39

Chers parents !

Je vous écrits non pas pour vous dire que je vous déteste mais au contraire que je vous aime trop!
Et ça me bouffe, si vous saviez putain!
Vous êtes de bons parents, vous m'avez toujours donné tout l'amour nécessaire mais il y a des fois (souvent) où je me sens étouffée...
Il y a aussi que depuis mon enfance j'ai été bercé par les extrêmes.
Dur de se contruire lorsqu'on vit en constante ambivalence...
Trop laxiste d'un côté et trop dur de l'autre.
et puis là tout s'inverse.
Je ne supporte plus votre façon de régler vos comptes à travers moi.
J'ai toujours été au courant de trop de choses.
J'avais déjà de petites épaules mais elles se sont encore plus tassées maintenant.
Comme j'ai cette peur constante de vous décevoir, ça transparait dans ma vie de tous les jours ! avec tout le monde !
Vous savez il y a des fois où j'aimerai que l'on aime être avec moi plutôt que d'aimer compter sur moi...
Je ne supporte plus de devoir toujours être à la hauteur, de devoir me séparer en 20 mille pour satisfaire chacun de vos égo
De devoir courir partout et donc de n'être jamais vraiment à fond nul part.
Tout le monde se repose sur moi.
Je ne suis pas vraiment belle, oh ça nan , c'est même tout l'inverse mais j'ai une oreille attentive alors forcément ça rassure...
Comme l'a dit cet enfoiré, je ne suis pas un top modèle, j'aurai du lui coller mon poing dans la tronche ! Et dire que lui aussi je l'ai tiré de la merde !

Nous sommes le matin, je rentre de boite le coeur gros, j'ai pris le premier train sans trop savoir pourquoi, une besoin soudain de fuir tout ces démons qui me sont montés au crâne en même temps que la migraine,j'étais la seule voyageuse au coeur gros de tous les wagons.
J'ai la tête qui tourne, trop peu de sommeil dans la gueule, une haine qui provient de je ne sais où.

J'aimerai vous vomir mon trop plein d'alcool et de mots contenus à la figure !
Oh oui ! ça ça me soulagerait !

Je voudrai que l'on m'aime pour moi et pas pour le côté stable et psychologue que je dégage car non je ne suis pas stable, je suis la plus grande paumée de cette terre...

Mardi 14 septembre 2010 à 17:51

J'ai repris un chemin nouveau, une sorte de virage à 180°

Et comme après une telle poussée de vitesse j'en ai un peu la tête qui tourne...

Je marche oui mais d'un pas rapide qui évite de trop s'attarder, de trop s'attacher.

 

« Ça ira sûrement mieux demain... »

 

J'ai ces vieux démons qui me pourchassent, sans relâche.

Ils veulent ma peau, ils veulent entendre mes os craquer et se plier sous le poids de ma, de mes multiples conneries.

Je suis un pantin, j'avance parce qu'il le faut.

Ne pas stagner, car lorsqu'on stagne on pourri.

 

« Ça ira sûrement mieux demain. »

 

Toujours ce sourire planté sur mon visage.

Je retrouve les bouilles de ceux qui compte.

Je fais encore un peu plus le tri parmi ces « eux » qui ne sont plus si nombreux.

Après tout je suis partie un an, j'ai déserté.

 

« On ne parle pas aux déserteurs. »

 

Parfois ça va, d'autre fois pas du tout.

Je déteste la partie de moi qui ne va pas, j'aimerai enfoncer mes ongles dans ma peau pour extraire de mon corps ce qui est abîmé.

Si je n'arrache pas ces lambeaux de chair abîmée je sens que bientôt je vais pourrir.

 

« Je vais mieux aujourd'hui, car nous sommes demain et qu' ils ont besoin de croire que mon sourire est vrai. »

Lundi 6 septembre 2010 à 0:36

JE. N'y. Arrive. Plus
A...sourire, à faire comme si de rien, à être forte...
Je me nois dans ma folie. Dans ma quête de réponses. Dans mes crises existentielles .
Dans mon surpoids imaginaire.
Il y a de la graisse, là, encore, toujours.
Et des larmes...tellement de larmes...

S.A.U.V.E.Z    M.O.I ou ...

Jeudi 2 septembre 2010 à 0:36

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma mère.
Dans 8 jours ce sera le mien.
Je ne veux pas prendre un an de plus.
C'est ridicule de se plaindre d'aller sur ses 23 ans.
Mais pour une nana atteinte du syndrome de peter pan, ça frôle la crise d'hystérie.

Je voudrai dormir quelques jours d'affilés.
Le temps que tout se remette en ordre dans ma tête.
ça ne fait même pas 15 jours que je suis rentrée et déjà c'est l'anarchie dans mon esprit.
Y'a toutes ces questions qui se bousculent sans jamais trouver de réponse.
Tout ces souvenirs que te reviennent en pleine gueule.
C'est la vie il parait.
J'arrive pas à mener à bien la mienne (de vie), comme je l'entends.
Faut toujours que quelqu'un s'en mêle ou que j'culpabilise de faire tel ou tel choix.
J'voudrai qu'on me débranche...un peu.

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