3 mai 2010...
J'voulais écrire quelque chose et puis j'ai oublié ce que c'était exactement...
C'était là dans un coin de ma tête depuis plus d'une semaine (9 jours exactement). Un genre de douleur qu'on entretien comme un masochiste...
ça m'avait piqué, là tout droit en plein dans le bide, en plein dans le coeur, vlan!
Y'avait des mots, ses mots qui m'avaient foutu de la brume dans les yeux...
Ses mots qui m'avaient fait perdre les miens, j'en avais même perdu le goût de la plume, je raturai sans cesse, c'était moche à lire, dénuer de sens, brouillon, sans intérêt.
Un mot par ci, un mot par là, et puis je redécouvre ce qu'on appelle ponctuation...
ça glisse sur la feuille, ça sort de ma bouche, je dégueule des flots de mots ininterrompus...
Et puis il y a les larmes maintenant, ses foutues larmes que je ne connaissais plus depuis longtemps et qui se mettent à rythmer mon quotidien...
J'essuie...Je sèche...Je suis aride...Il faut que je colmate les fuites ou je n'aurai bientôt plus assez d'eau dans mon corps...
Je voudrai revenir mais j'ai peur qu'on me claque la porte au nez. Encore...
Alors je préfère me tordre à l'abri des regards, à l'abri des phrases qui blessent puis passent en boucle dans la tête...
Je respire avec peine, mais je respire encore. Comment? Bonne question.
Je m'endurcit, je sens que le ciment prend de partout, des pieds à la tête, et à l'intérieur aussi...
Je ne serai bientôt plus qu'un bloc de béton...
C'était là dans un coin de ma tête depuis plus d'une semaine (9 jours exactement). Un genre de douleur qu'on entretien comme un masochiste...
ça m'avait piqué, là tout droit en plein dans le bide, en plein dans le coeur, vlan!
Y'avait des mots, ses mots qui m'avaient foutu de la brume dans les yeux...
Ses mots qui m'avaient fait perdre les miens, j'en avais même perdu le goût de la plume, je raturai sans cesse, c'était moche à lire, dénuer de sens, brouillon, sans intérêt.
Un mot par ci, un mot par là, et puis je redécouvre ce qu'on appelle ponctuation...
ça glisse sur la feuille, ça sort de ma bouche, je dégueule des flots de mots ininterrompus...
Et puis il y a les larmes maintenant, ses foutues larmes que je ne connaissais plus depuis longtemps et qui se mettent à rythmer mon quotidien...
J'essuie...Je sèche...Je suis aride...Il faut que je colmate les fuites ou je n'aurai bientôt plus assez d'eau dans mon corps...
Je voudrai revenir mais j'ai peur qu'on me claque la porte au nez. Encore...
Alors je préfère me tordre à l'abri des regards, à l'abri des phrases qui blessent puis passent en boucle dans la tête...
Je respire avec peine, mais je respire encore. Comment? Bonne question.
Je m'endurcit, je sens que le ciment prend de partout, des pieds à la tête, et à l'intérieur aussi...
Je ne serai bientôt plus qu'un bloc de béton...